Petite réflexion en temps de confinement

Jean-Michel Ghoussoub
2 min readDec 31, 2021

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Même doubles et triples vaccinés, nous revoici de nouveau confinés.

Pas que ça soit une telle tragédie pour la majorité silencieuse que nous sommes; mais c’en est une pour plusieurs, à commencer par les restaurateurs. Ne les oublions pas.

En tout cas, comme le prisonnier enfermé dans sa cellule, ça nous laisse le temps de réfléchir.

On se dit que c’est un peu la faute du variant omicron, des non vaccinés, des personnes âgées plus fragile et du système de santé qui tient avec du duct tape, de la broche et les efforts surhumains du personnel de la santé.

Mais on en vient assez rapidement à la conclusion que c’est aussi beaucoup la faute du gouvernement en place. En mars 2020, Legault et son équipe avaient l’excuse de la surprise. Deux ans plus tard, un peu moins. Réactifs, ils semblent sans cesse surpris par les évènements alors que le propre d’un leader est d’anticiper et de planifier. Comme la majorité des politiciens, ils s’empêtrent dans le court terme et vont d’expédiant en expédiant. Leurs tactiques sont plutôt moyennes; leurs stratégies définitivement absentes.

Au delà de la situation immédiate liée à la covid qui va finir par passer n’en déplaise aux oiseaux de malheur, il est peut-être temps de nous poser des questions comme citoyens.

Avec un taux d’imposition parmi les plus élevés dans le monde, comment se fait-il que nous ayons des écoles en ruine, un système de santé délabré et des routes dignes du tiers-monde? Peut-on penser que la gestion de l’argent public est sous-optimale? Et pas juste par les gouvernements rouges et bleus qui se succèdent, mais aussi et surtout par l’immense bureaucratie qui s’est mise en place au fil du temps.

Savez-vous combien nous avons de fonctionnaires au Québec (fédéral au Québec + provincial + municipal + sociétés d’état)? Un peu plus d’un million.

“Selon les dernières données de l’emploi compilées par Statistique Canada, il y avait en mars 2021 au Québec 1 001 900 employés qui étaient sur le « payroll » de l’État. Ils représentent 24,1 % de l’ensemble des travailleurs québécois.”

J’aurais tendance à penser que c’est beaucoup de monde pour faire la job. Surtout que la job est pas super bien faite.

Il est peut-être temps de casser tout ça et de repartir à neuf.

Et pour y arriver, il est peut-être temps d’élire des femmes et des hommes d’une autre trempe.

The wise does immediately what the fool does eventually.

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